Les Sables d’Olonne disposent d’un remarquable patrimoine naturel constitué des dunes et de la forêt d’Olonne sur plus de 10 km de côtes sauvages que protège un unique cordon dunaire longé par une profonde dépression.

Or,  du côté mer, faute d’entretien des dunes et de protections spécifiques, les tempêtes successives érodent de plus en plus rapidement la dune et d’ici quelques années cette érosion menacera directement la forêt.

En outre du côté terre, l’absence et/ ou le défaut d’entretien des couloirs de circulation indispensables aux très nombreux touristes qui souhaitent profiter tant des plages que de la forêt dégrade l’arrière des dunes.

Devant ce constat on ne peut que s’interroger sur ce que fait notre ville pour cette protection indispensable.

Le recule de 1m de la dune, c’est un hectare de zone naturelle qui disparait.

A quelle logique écologique répond  une dépense de 30 millions pour créer quelques hectare d’espaces vert à entretenir à grands frais au centre ville si chaque année on en laisse disparaître autant emportés par les flots ou par les piétinements?

Cet argent ne serait-il pas mieux employé aux travaux indispensables à la préservation des dunes d’Olonne?

A moins que l’on nous explique demain que pour cela on devra augmenter la nouvelle taxe GEMAPI qui vient de faire son apparition dans nos taxes foncières.